De Lampang à Bangkok

Bangkok, 15h

     La dernière fois que nous vous faisions part de nos nouvelles, nous étions encore à Lampang. Eh bien, depuis il en coulé de l'eau sous les ponts, il est vrai! Tout d'abord, nous avons enfourché nos bécanes pour rallier Sukothai, la vielle cite impériale de Thailande. Et les quatre jours de traversée dans les bois de tek, les rizières, les champs de tabac et autres arbres fruitiers m'ont fait renouer avec le pédalage. Même le petit col  (qui n'a cependant rien à voir avec les routes des montagnes du nord) a été avalée en une petite heure à 7-8 km/h. Me serait-il poussées des ailes à Lampang? Non, je crois plutôt que le choix que nous avons fait des ne prendre que des petites routes m'a fait voir la Thailande sous un jour meilleur. Pour preuve, nous avons pris plus de 1000 photos! Disons que Nico s'est un peu lâché... (d'ailleurs, on a un peu de mal à faire le tri...)
     Et puis nous nous sommes arrêtés dans des villes moyennes très sympa, rien a voir avec les grosses bourgades construites tout au long de l'autoroute et sales du nord-est du pays.  Wang Chin, le petit bourg paisible au couché du soleil le long de la rivière, dans lequel nous avons dégustés un excellent poulet au curry jaune (avec des pommes de terre), Si Satchanalai qui n'a que son nom d'exotique et enfin Sukothai et sa cité impériale classée au patrimoine mondial,  magnifique et incroyablement paisible au milieu des canaux. Nous avons déambulé à vélo et à pied, au milieu des groupes scolaires en visite à vélo eux aussi. Que de belles images dès que le soleil décroît! C'est ici, dans ce parc historique que les sensations de liberté et de bien-être se sont emparées de nous sans prévenir. Il y a des moments comme celui-ci que nous n'oublierons pas de sitôt.
Et enfin Phitsanulok (attention il faut dire "Pilok" m'a prévenu un poivrot!), alors à Pilok (pour lui faire plaisir au bougre) nous avons profité d'une ambiance typique de fin de journée, où les vendeurs ambulants débarquent sur le marché avec chaises, tables, baguettes et sauce au soya pour servir les "noddles" en soupe, chargées de boulettes d'on ne sait quoi (du porc, il parait) et de feuilles de menthe. La ville, pour le nouvel an chinois s'est parée de ses plus belles couleurs.
























Le lendemain, nous quittons presque à regret nos vélos pour faire les 400 km qui nous séparent de Bangkok. Le temps nous manque alors nous débarquons à la gare. Bon, il est maintenant 18h, il faut qu'on se trouve une guest house! A Bangkok, c'est pas de la tarte!